Que cela soit de ces débuts avec Momotaro, en passant de par des œuvres cultes telles que One Piece ou Naruto mais encore plus récemment avec Chainsaw Man; les œuvres d’animations japonaises ont tout au long de leur histoire connus d’extravagantes métamorphoses ayant de nos jours, données naissances aux œuvres tant appréciés que nous connaissons. Voici donc l’histoire de son origine et de son évolution à travers le temps.
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LES DEBUTS DE L'ANIMATION
L’animation japonaise a fait ses débuts au commencement du 20e siècle lorsque des réalisateurs japonais essayaient des techniques d’animation venant de l’Ouest. Il est très difficile de dire exactement quand le premier anime a été conçu, car toutes les animations du temps ont été perdues ou détruites toutefois le premier anime connu : Katsudō Shashin (1907) a été découvert en 2005. Il était fait à la craie sur un ruban de celluloïd et durait à peine cinq secondes.
Aujourd’hui encore son auteur est inconnu néanmoins l’extrait de cet anime a été diffusé sur YouTube:
Ce n’est que quelques années, après la naissance de cet œuvre, qu’on entendait fréquemment parler des productions d’animations. Cette mini- exposition a été possibles grâce aux pères fondateurs des animes : les mangakas Oten Shimokawa et Junichi Kouchi, ainsi que le peintre Seitaro Kitayama. Les trois hommes fascinés par cette nouvelle plateforme se sont tournés vers le monde de l’animation pour produire des animes au profit de studios de films qui les embauchaient. D’ailleurs, le plus ancien film d’animation retrouvé est Namakura Gatana, une oeuvre de deux minutes produite par Junichi Kouchi. Elle raconte l’histoire d’un samurai qui tentait de vaincre un inconnu avec son épée, mais celui-ci finit par le vaincre sans aucune arme.
Cette œuvre a été la première pierre des films d’animations amenant à l’existence des classiques tel que Princesse Mononoké, Your Name ou encore Demon Slayer; Le train de l’infini.
RETOUR À 0...!!!
En 1923, un événement majeur va marquer une grosse perte pour l’industrie d’animation japonaise : le séisme de Kantō.
En effet, la plupart des animés du temps ont été détruits suite à cette catastrophe. Ceci a grandement fait reculer l’industrie. Ce séisme estimé d’une magnitude de 7,9 sur l’échelle de Richter (en 1977) a détruit plusieurs studios d’animation. Dans le temps, il n’y avait qu’une seule copie d’animation, et c’était sur un ruban de celluloïd, donc ils étaient extrêmement fragiles et rares. Voilà une des raisons pourquoi aujourd’hui nous avons peu de traces des premiers travaux.
L’industrie réussira tout de même à surmonter cette épreuve, mais avec l’avance trop considérable des productions Walt Disney, les Japonais ressentent le besoin de s’avancer avec les animes. C’est alors que plusieurs animateurs vont être invités à faire des films qui glorifient l’esprit japonais (durant cette période le gouvernement pratiquait une politique de nationalisme culturel obligatoire). Plusieurs personnes trouvaient que ces films étaient très intéressants. De plus en plus de studios vont donc produire des animations, celles-ci étant très fortement influencées par Walt Disney. Par contre, dû au budget limité des studios, celles-ci étaient très souvent de moins bonne qualité.
Mais avec l’approche de la seconde guerre mondiale, comme ceux fut le cas pour les manga, les animes ont dû aussi être utilisés à des fins de propagandes et c’est dans cet objectif que naîtra l’une des plus grandes œuvres d’animations japonaises: Momotaro, le divin soldat de la mer. Ce long métrage sorti en 1945 était un film de propagande payé par les Marines de Guerre japonais. Ce film qui sous-entendait une paix prochaine a réussi à mettre une larme à l’œil de Osamu Tezuka, le futur génie de l’industrie d’animation japonaise.
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APRÈS LA SECONDE GUERRE MONDIALE...
Né le 03 Novembre 1928 à Toyonaka, dans la préfecture d'Osaka, et mort le 09 février 1989 à Tokyo, Osamu Tezuka est un mangaka, animateur, character designer, producteur, scénariste d'anime. Son talent, sa production prolifique et ses techniques font de lui une figure et lui ont valu des titres tels que le père du manga, le parrain du manga ou encore le dieu du manga. Au cours de son existence, il aura réalisé plus de 170 000 pages dessinées, 700 œuvres et environ 70 séries animées, téléfilms animés, longs et courts-métrages d'animation. Il fut aussi à la création des studios Mushi Production puis Tezuka Productions.
Les premières séries animées réalisées à un rythme soutenu y sont expérimentées et mises en images. De même, y sont conçues successivement la première série animée japonaise avec une diffusion hebdomadaire, Astro Boy en 1963, et une des premières séries en couleurs, Le Roi Léo en 1965. Il aura dédier son entièrement existence à la création animée faisant de lui le plus grand monument de cette industrie et permettant à l’animation japonaise d’être considéré comme équivalent aux productions Disney.
L'APRÈS TEZUKA...
Après avoir vécu de lourdes épreuves donc, le dessin animé japonais commençait à être reconnu à sa grande valeur. Avec l’essor de la télévision, les productions animées connaissent un succès retentissant. De plus en plus de studios apparaissent, et les films et séries sont largement diffusés à travers le pays. Peu à peu, les séries d’animations prennent le pas sur les longs métrages d’animation, plus coûteux, plus longs à produire et moins rentables. Cependant, revers de la médaille, la profession se précarise et les conditions de travail se détériorent. Cette situation perdure toujours aujourd’hui et est l’une des raisons de la crise actuelle que connait la profession.
À L’INTERNATIONAL...
A partir des années 1970, le Japon, fort de sa colossale production de séries animées, exporte de plus en plus vers les Etats Unis et l’Europe. Les séries animées arrivent alors sur les écrans occidentaux, parallèlement aux productions locales. Déjà on remarque une différence flagrante entre la production japonaise à celle américaine réalisé par Disney… En France, c’est l’émission Récré A2, débutée en 1977, qui présente les premiers animés japonais et qui formera ensuite le cœur du Club Dorothée par laquelle les français et la francophonie découvriront des œuvres telles que Dragon Ball, Ken le survivant ou encore. Les chevaliers du zodiaque Avec l’avènement d’internet à haut débit au milieu des années 2000, il est devenu aisé de visionner des séries complètes en streaming et de les partager sur les réseaux sociaux, les forums et les sites spécialisés ou alors de les visionner légalement sur des sites tels que Crunchyroll ou encore ADN.
Ayant donc fini par s’expatriés dans le monde entier, aujourd’hui, on ne peut dire autre que les œuvres d’animations font impérativement partis de nos quotidiens.
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